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Eléments de mythologie kabyle

Ces traces persistent davantage dans la culture des habitants des zones rurales et plus particulièrement dans celles des femmes dont la scolarisation peut encore, dans bien des régions, faire problème. De leur bouche, on peut encore entendre quelques-uns de ces contes aux aspects parfois mythiques ; elles connaissent encore les lieux consacrés, les personnages redoutés ou secourables ; elles célèbrent encore, à l'occasion, des rites éloignés de l'orthodoxie musulmane.

Olivier sacré. On y distingue le cep d’une araire confiée à la garde de « âssas ».

Algérie. Photo C. Lacoste-Dujardin.

C'est un peu une gageure que de tenter de reconstituer une mythologie dont seules peuvent être saisies aujourd'hui après huit siècles d'islamisme quelques bribes éparses çà et là, au cœur même d'une culture populaire, dans des croyances mises ou non en pratique dans des rites encore réalisés, ou décelables à travers une riche littérature orale malheureusement en voie de disparition rapide actuellement. Et cependant on ne peut tenter de comprendre certaines attitudes, certains comportements sociaux contemporains, sans faire appel à ces éléments d'une mythologie ancienne, et dont l'étude peut être très révélatrice des termes dans lesquels certains problèmes fondamentaux sont posés au sein de ces groupes sociaux. Loin de n'offrir qu'un intérêt muséographique, loin de participer d'un quelconque culte de l'archaïsme, la connaissance des éléments de cette mythologie, encore partie intégrante du champ culturel des Nord Africains, permet, dans bien des cas, de rendre compte du présent.

            Les sources auxquelles ces éléments sont puisés consistent essentiellement en contes populaires, en mythes, recueillis par des auteurs anciens ou récents, recoupés par des enquêtes personnelles contemporaines effectuées essentiellement auprès de femmes berbérophones, originaires des montagnes kabyles.
 

I. Personnages

 1. La Première Mère du Monde

«Jema » de Sidi Xaled, sanctuaire au bord de la mer. Algérie. Photo C. Lacoste-Dujardin.

         Ainsi un des personnages les plus intéressants est une certaine « Première Mère du Monde » (Yemma-t n dunnit) — femme ambivalente dans sa jeunesse mais dont la maturité a développé la malfaisance, à l’égal de ces vieilles femmes aigries, qualifiées volontiers par les hommes de « vieilles sorcières » : elle est la plus grande d'entre elles, la grande Settut

Voici quelques-uns de ses hauts faits. 

Néfaste, elle éprouve de la joie à faire le mal, si bien qu'elle apporte surtout le malheur aux hommes. On lui doit les éclipses qu'elle a créées en captant le soleil qu'elle fit choir dans un miroir d'eau, éclipses qui, depuis, reviennent tous les cinq ans. 

Un mal en entraînant un autre, elle a institué le sacrifice d'un enfant, seul capable de mettre un terme à chaque éclipse. Elle a créé les nuages à partir des bulles formées par l'agitation de son miroir d'eau. Elle aurait pu aussi créer les étoiles qui ne seraient autres que les dents de la faucille dont elle agitait le même miroir. A cette création plutôt positive, elle aurait ajouté une création animale bienfaisante : on lui devrait les moutons ; c'est elle, en effet, qui, avec la farine moulue de son moulin à main, aurait modelé la pâte qui aurait donné naissance au mouton. Mais ne pouvant produire quelque chose d'entièrement satisfaisant, des traces de suie sont demeurées sur ses mains et c'est depuis ce temps que les moutons ont la tête noire. 

La vocation essentielle de cette Yemma-t n dunnit, c'est de dispenser de mauvais conseils. Et c'est ainsi qu'elle institua la mort définitive pour tous les hommes en conseillant à une jeune mère de demander la mort définitive pour son enfant dans l'espoir de le revoir bientôt. Instauratrice de la mort des hommes, sa malfaisance se fait encore sentir au sein de l'humanité vivante, car elle est responsable de la première dispute qui créa la discorde au sein de la grande maison de l'humanité. Au fur et à mesure que cette dispute s'envenimait, le langage des hommes se déformait peu à peu au point de devenir incompréhensible aux autres : ainsi seraient nées les sept premières langues du monde, sanctionnant l'incommunicabilité ainsi instituée par la Première Mère du Monde. 

Un autre de ses mauvais conseils devait créer les singes dont l'ancêtre n'est autre qu'un jeune garçon que la grande Settut a amenés à souiller un plat de couscous. Bien des animaux portent la marque de sa méchanceté : le hérisson n'a pu se débarrasser des dents d'une carde avec laquelle la Première Mère du Monde l'a battu. De même le porc-épic porte à jamais les esquilles de bois du fuseau de cette Settut, et la tortue n'est autre qu'un jeune taureau à qui elle a jeté les deux pierres de son moulin à main sur le dos et sur la poitrine. 

Il n'est pas jusqu'aux vieilles à sa ressemblance qui ne lui doivent un sort funeste car, méchante et emportée, elle aurait insulté le mois de janvier à son terme, mais celui-ci se fit céder encore quelques jours par février : il fit alors régner un temps si rigoureux que la Première Mère du Monde fut alors pétrifié, congelée, et depuis cet événement beaucoup de vieilles femmes succombent à cette époque de l’année. 

 

2. La fourmi – ta wetuft 

Heureusement l'activité néfaste de la Première Mère du Monde peut être compensée par l'intervention d'un personnage plus bienveillant aux humains, il s'agit de la fourmi, ta wetuft.

A l'opposé de Yemma-t n dunnit, la fourmi est bonne conseillère, on lui attribue un rôle d'initiatrice. Elle aurait expliqué aux hommes l'usage des créations : ainsi, lorsque Première Mère du Monde a eu créé les moutons, la fourmi a expliqué aux hommes comment utiliser leur viande pour se nourrir, leur laine pour se vêtir, et à les échanger contre l'indispensable complément de blé. Enfin, elle aurait institué les fêtes et montré aux hommes à sacrifier des moutons ou un bœuf en ces occasions. Initiatrice de rites, initiatrice de l'élevage, elle aurait ainsi incité les taureaux sauvages à se laisser domestiquer par l'homme. Elle aurait encore appris l'agriculture aux hommes en leur montrant comment un grain de blé planté après les pluies produisait beaucoup d'autres grains de blé. C'est elle aussi qui aurait montré au premier couple à faire du pain, en écrasant le grain avec une pierre, en faisant du feu avec deux pierres et des herbes sèches et en y faisant cuire de la pâte. 

 

3. Les ogresses et les ogres – i waghzniwen 

Tout un univers peuplé de personnages plus ou moins mythologiques transparait encore à travers les contes. Ces personnages sont encore objets de croyance - ou de doute - de la part des femmes.

Les ogresses, agents stérilisateurs, seraient en fait des femmes déchues. Dans les temps mythiques des origines, à l'époque des premiers hommes et des premières femmes qui seraient sortis sur terre à partir du monde souterrain, les uns et les autres vivaient séparés. C'est aux femmes que serait revenue l'initiative du premier rapport sexuel et alors les femmes dominaient les hommes. Mais ceux-ci, avec des pierres qu'ils assemblèrent, se mirent à construire des maisons où, désormais, se tinrent les femmes, qui, du même coup, tombèrent dans la dépendance masculine. 

Mais une femme et un homme préférèrent poursuivre une vie sauvage, sans maison, et c'est ainsi que la femme devint teryel, l'ogresse cannibale, et l'homme devint le lion. 

La mythologie kabyle est davantage peuplée d'ogresses que d'ogres. Ces ogresses, que l'on appelle teryel/teryalin, sont des femmes sauvages, indomptées et dangereuses. Un autre mythe attribue à l'une d'elles la maternité de tous les ogres qu'elle aurait enfantés pour avoir consommé les feuilles d'or d'un arbre extraordinaire. Plus que les ogres qui leur paraissent subordonnés, elles sont maîtresses de l'espace sauvage où elles agissent à l'envers de tout ce qui se passe au sein du monde civilisé. 

 

4. Les Gardiens – Iâessassen 

Contrairement aux ogresses qui hantent spécifiquement l'espace sauvage, les Gardiens sont plus familiers et sont présents partout y compris et peut-être surtout au sein du monde habité par les hommes. 

Le plus familier de tous est le gardien de la maison âssas buxxam dont la présence invisible préside à toute la vie familiale et que chacun se soucie de contenter. Si, d'aventure, il se trouve dans la maison quelque saillie de rocher, c'est là, à coup sûr, que le gardien a élu domicile et l'on ne manque pas d'y tenir une lampe allumée lors des fêtes. Les lieux d'élection des Gardiens sont aussi les champs cultivés, les arbres remarquables par leur situation, leur aspect, leur taille ou leur rapport, quelque grotte, etc. Il ne faut pas manquer de les saluer à l'occasion, manifestant le respect qui leur est dû. Car ils sont les délégués du Maitre du Monde, Aguellid Amokrane, chargés par Dieu de veiller sur les actes des hommes. 

De tous ces biens : terres, champs, maisons, l'homme n'est que le locataire. « Tout est à Dieu », et les Gardiens sont les sentinelles de Dieu qui veillent au bon usage des biens terrestres comme à la bonne conduite des humains. En revanche, ils peuvent intercéder auprès de Dieu en faveur des hommes. 

« Tisira », un rocher creux, sacré. Algérie. Photo C. Lacoste - Dujardin.

  

5. L'assemblée  – Tajmaât 

Les Gardiens et d'autres puissances surnaturelles peuvent se réunir à l'occasion d'événements importants pour les hommes. En fait, la plupart des décisions prises par les villageois dans leurs assemblées ont été au préalable débattues par ces Puissances. 

Elles apparaissent sous forme d'oiseaux de grande taille, des vautours, des aigles, et s'assemblent en quelque lieu élevé quand une décision grave est à prendre qui concerne les hommes. Ils seraient en réalité des hommes particulièrement pieux, dévots, des « derviches » ou fous, idiots, déjà disparus ou encore vivants. Leur accord est presque toujours unanime et les sentences prononcées peuvent aller de l'acquittement à quelque désastre climatique : grêle, sécheresse, sauterelles. 

 

6.  Médiateurs 

            Intercesseurs entre le surnaturel et les hommes sont aussi les conseillers, ces vieux hommes sages qui figurent dans les contes sous le nom d'Amghar Azemni (littéralement le vieux qui sait). Ce sont eux qui guident le héros et lui indiquent la bonne marche à suivre pour venir à bout de ses quêtes ou accomplir ses exploits. Médiateurs encore peuvent être les filles d'ogresse ou de génie qui utilisent la puissance héritée de leurs parents en faveur du héros et des hommes en général.
 

7. Animaux mythologiques – Lewhuc 

            Le monde est aussi peuplé, à l'occasion, d'animaux aux pouvoirs extraordinaires. Ainsi, le dragon féminin talafsa, sorte d'hydre à sept têtes, hante les forêts, les sources et détient l'eau dont toute une région, des villages, une ville, sont privés, si l'on ne lui sacrifie pas chaque année une jeune file. Ce vieux mythe universelle du héros, sauroctone est très largement répandu en Afrique du Nord et bien connu en Kabylie tout particulièrement. 

            Presque tous les autres animaux peuvent avoir des fonctions mythiques, mais cette qualité parait être due à ce qu'il s'agit en fait tantôt de Gardiens (Iaâssassen), tantôt de génies qui aiment à revêtir cette forme. 

 

II. Mythe cosmogonique 

            A côté de ces éléments mythiques, théogoniques, étiologiques, quelques traits encore permettent d'appréhender la cosmogonie mythique. 

            La Première Mère du Monde, le premier couple, les premiers hommes seraient apparus sur terre, sur cette face visible, en sortant d'un autre monde, monde souterrain, invisible, mais peuplé, monde obscur, monde des ténèbres, autre monde où règne la stérilité, où tout est à l'inverse du monde humain, civilisé. Ce monde souterrain est l'envers du monde où nous vivons, du monde des hommes, conquis par les hommes, du monde organisé et fécond.

            En apparence bien des choses sont semblables : paysages, forêts, montagnes, ravins, activités pastorales, et cependant tout y est antinomique de ce qui existe dans le monde humanisé : les moutons sont noirs, noir aussi le lait des chèvres réduites à paître des cendres et des charbons ; lorsque l'ogresse se hasarde à tenter d'accomplir une activité productive, c'est à une dérision de cette activité qu'elle se livre, aussi le héros, précipité dans ce monde-là, doit-il agir de façon à dénoncer ces « inversions » : il amène l'ogresse à détruire sa propre literie, à jeter ses instruments de cuisine, à parodier le jardinage, voire même à manger ses propres enfants. 

            Dans ce monde souterrain d'où sont sortis le premier homme et la première femme se trouvent des êtres étranges, toutes sortes de génies, des géants comme les ogresses et les ogres, ou nains, qui y pullulent, comme les fourmis avec qui ils ont peut-être quelque parenté. Entre cet « autre monde » et celui des hommes, des communications peuvent exister : les puits permettent ce contact, les grottes, parfois une porte, ou une dalle de fer en ferme l'entrée ; communications empruntées par des médiateurs : héros des contes, génies, serpents et aussi les morts en contact avec cet au-delà et confiés à la terre dont ils peuvent assurer la fécondité. Il est un moment où ce monde souterrain menace plus particulièrement d'envahir le monde des hommes, c'est la nuit pendant laquelle les habitants de l'autre côté de la terre viennent volontiers hanter les parages humains. La nuit pendant laquelle, comme dans l'autre monde, seuls les plus valeureux où les plus pieux des hommes peuvent vaincre les forces surnaturelles néfastes. 

            Un mythe explique la succession du jour et de la nuit par des rôles dévolus à deux frères dévidant deux pelotes : l’une de fil blanc et c'est le jour, l'autre de fil noir et c'est la nuit. 

 

III. Mythe eschatologique

             Enfin, un mythe eschatologique prédit la subversion du monde civilisé par cet envers du monde qu'est le monde chtonien. Cette fin du monde serait précédée de signes tels que la généralisation des ténèbres, la confusion du ciel et de la terre, la mise en mouvement des montagnes, un déluge de sept jours et sept nuits. Après quoi, le monde se retournera et un nain, sorte de tête à jambe, bras, œil et oreille uniques, sans tronc, une sorte de grylle envahira tout l'univers en se multipliant dans une pullulation effrénée, comparable à celle des puces ou des fourmis, semant le désordre, la sécheresse, la consumation et la stérilité. 

 

IV. Actualité mythologique 

            Malgré des particularités propres à la culture kabyle, ce dernier mythe emprunte incontestablement le nom même de cet être, sinon ses caractéristiques, au daǰal musulman, cet antéchrist de l'islam, géant d'une grande beauté, séducteur des hommes, qui doit régner sur cette terre quarante jours avant d'être exécuté par le Mahdi ou par Jésus, pros de La Mekke ou de Médine préalablement à la Résurrection et au Jugement Dernier. 

            Cette adaptation à l'Islam, cette islamisation de la mythologie se rencontre dans bien d'autres cas : ainsi peut-on voir cette Première Mère du Monde, Yemma-t n dunnit, initiatrice de la mort rencontrer l'opposition de Dieu lui-même qui sanctionne ses actes ou même peut inspirer à sa place la réponse de la jeune mère (dans le mythe de la mort). Ne la voit-on pas elle-même, dans certaines versions des mêmes mythes, relayée dans ses actes par Dieu lui-même, dans les mythes étiologiques par exemple ? L'islamisation est encore plus fortement marquée en ce qui concerne les iaâssassen, les Gardiens que l'on peut venir à appeler lmalayekkat : les Anges. 

            Les lieux de culte manifestent de façon particulièrement sensible la continuité du sacré. Certaines grottes, certaines sources sont fréquentées assidûment depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours, où l'on retrouve des traces de cultes préhistoriques, romains, préislamiques près de sanctuaires contemporains élevés à la gloire de quelque pieux personnage musulman. Continuité du sacré qui implique une permanence de la création mythologique et sa fréquente actualisation. 

            L'histoire elle-même peut se trouver intégrée, et parfois peut stimuler la pensée mythologique, la mythogénèse. Du lac du sang de tous les guerriers d'Espagne combattus et exterminés par les Kabyles du temps des invasions espagnoles serait né l'arbre aux feuilles d'or dont la consommation a engrossé une teryel (ogresse), donnant naissance aux quatre-vingts premiers ogres. D'une branche de ce même arbre né du sang espagnol seraient issus les deux arbres fruitiers les plus essentiels aux Kabyles : le figuier tanuklet et l’olivier tazemourt.  

            Il n'est pas jusqu'aux fort modernes inégalités contemporaines de la colonisation dont la création mythologique ne tente de rendre compte. Ainsi Dieu aurait chargé une jeune femme de cette mission : distribuer trois sacs contenant l'un de l'argent destiné aux Kabyles, les deux autres des puces pour les Arabes et les Européens. La méprise de la jeune femme fit que les deux sacs de puces échurent aux Arabes et aux Kabyles, tandis que l'argent fut dévolu aux Européens. 

            Les événements et phénomènes récents qui affectent profondément la vie des Kabyles eux-mêmes peuvent encore stimuler la création mythologique. C'est ainsi que certains arbres sacrés peuvent se voir parés d'attributions particulières. Un certain lentisque est ainsi devenu un « arbre d'appel » : les femmes qui, montées dans ses branches, lancent un appel à leur mari, leur frère ou parent proche émigré en France ne manquent pas de s'attirer une prompte réponse de l'absent, simple réponse épistolaire ou, plus fréquemment, retour en personne de l'émigré à l’étranger. 

            Ainsi l'apparente permanence mythologique ne doit pas être interprétée comme un indice d'immobilisme, de fixité ou d'archaïsme, car dans le moule de cette forme mythique se glissent très souvent des adaptations récentes, modernes, qui attestent le dynamisme de la création mythologique contemporaine Kabyle.

 

Mis en ligne par Menouar  le 22 juillet 2006.

N.B. Vous pouvez reprendre une partie de cet article à condition de mettre un lien vers notre site.
         Nous vous remercions de votre compréhension.

Source :

Camille Lacoste DUJARDIN, Dictionnaires des Mythologies & des Religions des Sociétés Traditionnelles et du Monde Antique, Edition Flammarion, Direction d’Yves Bonnefoy, 1981.

ISBN : 2-08-010945-6

 

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